C’est un anniversaire qui est passé un peu inaperçu, pourtant il est très symbolique. .’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire (OSSEL) fête cette année son quarantième anniversaire ! Quarante ans, ce n’est pas rien pour un or orchestre de région ! De par sa régularité et son expertise, l’OSSEL est ainsi devenu un acteur culturel régional incontournable et il accomplit une mission essentielle d’éducation et de diffusion du répertoire symphonique et lyrique. En 2013, l’enregistrement par l’OSSEL du Mage de Massenet, fruit d’une collaboration entre le Palazzetto Bru Zane et l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne, sera triplement récompensé par un Choc de Classica, un Diapason découverte et le Diamant d’Opéra Magazine, preuve, s’il en fallait, de talent !

C’est dans le cadre de la saison symphonique de l’OSSEL qu’est donc proposé ce concert iconoclaste autour de l’Italie puisqu’il s’agit de consacrer un concert à l’influence poétique et musicale de l’Italie, sans pour autant programmer un seul compositeur italien. Un défi de l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire pour ce programme. Venus d’Angleterre, d’Allemagne et de France, les trois génies, Berlioz, Britten et Mendelssohn, à l’inspiration si variée, dont les œuvres seront jouées dans cette soirée transporteront le public Stéphanois sous des cieux plus latins.

L’ouverture du « Carnaval romain » de Berlioz, tirée de son opéra « Benvenuto Cellini », affirme son origine romaine, avec ce qu’elle implique de foule joyeuse, bigarrée et bruyante, la   « Sérénade » pour ténor, cor et cordes de Britten est quant à elle plus lointainement méridionale. Et, avec la « Symphonie italienne » de Mendelssohn, c’est bien dans une Rome sonore et pittoresque, où alternent le chant recueilli des pèlerins et la verve irrésistible de la gaieté populaire, que nous emmène le compositeur Français.

Grand Théâtre Massenet – Opéra de

Saint-Etienne – Mercredi 19 avril