Un concert à guichets fermés pour cet artiste Angolais qui faisait, malgré une longue carrière, sa première scène en France. On lui souhaite tout le succès qu’il mérite.

Qu’est-ce qui a fait de toi un musicien ?

Vers l’âge de 7 ans, j’accompagnais ma mère à l’église et je chantais des gospels. Dès le départ j’ai senti que c’était fait pour moi. J’ai commencé à chanter et composer à partir de ce moment-là sans envisager quoi que ce soit d’autre.

Ton style musical est très métissé. Tu assumes tes racines mais on sent beaucoup d’influences ?

En Angola, il y a toujours eu de la musique américaine, soul, et les musiques traditionnelles. Steevy Wonder, Art Kelly… J’ai fait un mix de toutes ces influences.

Tes textes sont poétiques et politiques. Qu’en penses-tu ?

J’essaie toujours de délivrer un message avec mes chansons. Ce qui m’importe c’est que les gens croient en eux et aient confiance en eux. J’ai envie de donner une dimension spirituelle à mon chant. Je m’élève aussi contre le racisme. C’est fondamental en Angola, notamment à cause des colons portugais.

À 38 ans tu fais ta première scène en France. Alors ?

C’est la première fois que je viens jouer en France et j’ai l’impression que c’est la première fois que je monte sur scène. J’ai un peu de stress !

Un dernier mot ?

Je vais essayer de revenir l’an prochain avec mon groupe qui est constitué de musiciens exceptionnels.