Dans la gueule du livre
Nous avons rencontré Michel Jacquet, président de l’association des Éditeurs Stéphanois pour évoquer ensemble le prochain salon qui se tiendra début avril à la Bourse du Travail. Un temps qui se veut à la fois convivial et enrichissant, où vous pourrez découvrir quelques pépites pour petits et grands, dans tous les genres littéraires. Les auteurs et autrices présents se feront un plaisir de dédicacer leurs ouvrages mais aussi d’échanger avec vous.
Comment est né ce projet de salon ?
Suite à une fête du livre où les éditeurs stéphanois avaient été amenés à se regrouper dans les commerces libres de la rue de la République, nous avons fait le constat qu’une vingtaine de maisons d’édition existait sur Saint-Étienne. Cela nous a donné envie de créer ce salon.
Pourquoi s’être regroupé en association ?
Nous, éditeurs, à compte d’éditeurs, avions les mêmes problématiques et il semblait important de pouvoir partager nos expériences respectives. C’est comme cela que nous avons construit l’A.D.E.S (Association Des Éditeurs Stéphanois). Enfin, cela nous donne plus de poids pour discuter avec les différents interlocuteurs culturels et institutions.
Quel rapport entretenez-vous aujourd’hui avec l’équipe de la Fête du Livre ?
Depuis l’arrivée de la nouvelle équipe et d’Axelle Redon, cela se passe merveilleusement bien. Nous avons enfin le plaisir de travailler avec des gens compétents, professionnels, pertinents et efficaces.
Est-ce important de préférer un temps différent de celui de la fête du livre pour ce salon ?
C’est important car un rendez-vous par an ce n’est pas suffisant pour faire connaître nos activités et nos nouveautés à nos lecteurs.
Il semble que Saint-Étienne compte beaucoup d’éditeurs indépendants. Cela s’explique-t-il ?
En fait, Saint-Étienne a toujours eu une vie culturelle dense et riche, mais celle-ci n’était pas toujours suffisamment mise en valeur, connue et reconnue.
D’ailleurs, dans la chaîne du livre, quel est le rôle (la fonction) de l’éditeur ?
Dans la chaîne du livre, l’éditeur accompagne l’auteur lors de la création de son livre. De fait, son rôle est d’assurer les risques liés à la publication et d’assurer la communication autour de l’ouvrage. Effectivement, un éditeur, à compte d’éditeur, ne demandera jamais d’argent à l’auteur pour publier son ouvrage.
Comment va se dérouler le salon ?
Le salon « dans la gueule du livre » aura lieu à la Bourse du travail les 1er et 2 avril de 10 à 19h.
Y aura-t-il des temps forts ?
Chaque éditeur aura l’opportunité de faire venir des auteurs sur son stand pour des séances de dédicace. Ils sont en cours de définition. Pour + d’info : facebook.com/salonediteurstephanois.
Quels sont les principaux genres d’éditeurs que nous retrouverons ?
Des éditeurs jeunesse, de littérature générale, des polars, de bandes dessinées, de poésie, de fanzines …
Il n’y aura pas que des Stéphanois ?
En effet, nous avons invité plusieurs éditeurs amis à nous rejoindre, tous de la région Auvergne Rhône-Alpes pour enrichir l’offre présente.
Est-il envisageable de retrouver un jour quelques libraires indépendants ?
Pour l’instant la question n’a pas été posée mais le format du salon ne permet guère une extension aux libraires et nous ne souhaitons pas organiser une fête du livre bis.
Tu es toi-même éditeur. Un petit mot sur Jarjille ? Des nouveautés, des projets ?
Jarjille Editions aura bien sûr ses nouveautés à présenter sur ce salon, « Malibu ananas » de Fabcaro, « Gargantuesque » de Joël Alessandra, « Je ne voulais pas sortir, moi » de Gille Rochier, « la voie de la gentiane » de B-Gnet… Sans oublier le dernier récit de la librairie l’introuvable, « l’affaire Chaland », Deloupy et Alep seront là pour le dédicacer.
Un mot pour conclure ?
Venez nombreux rencontrer les auteurs, échanger avec les éditeurs et pourquoi pas montrer vos projets. Il est important de rappeler que l’entrée est gratuite.
