ROBERT MORRIS

The perceiving body /

le corps perceptif

DU 6 JUIN AU 27 SEPTEMBRE 2020

Commissaire d’exposition : Jeffrey Weiss

Le MAMC+ présentera en juin une exposition exceptionnelle consacrée à Robert Morris, artiste américain disparu en décembre 2018 et figure marquante de l’histoire de l’art contemporain. Cette exposition s’intéresse à ses premiers travaux, du début des années 1960 à la fin des années 1970. Pendant cette période, l’artiste a produit ce que l’on considère aujourd’hui comme des œuvres canoniques d’art minimal et postminimal.

Si son appartenance aux courants du minimalisme et post-minimalisme reste cruciale pour comprendre la signification historique du travail de Robert Morris, sa pratique est bien plus particulière que ne le suggèrent ces catégories. D’autre part, le travail de cette période, malgré sa place fondamentale dans l’art de l’après-guerre, est en grande partie inconnu des nouveaux et jeunes publics.

À la différence d’une vue d’ensemble, Robert Morris : The Perceiving Body / Le corps perceptif est organisé en sept espaces distincts, chacun contenant une seule œuvre, autrement dit une installation ou un groupe spécifique d’objets connexes.

Cette exposition, réalisée en coproduction avec le Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, présente un caractère exceptionnel. Elle a été conçue par le commissaire indépendant américain Jeffrey Weiss en étroite collaboration avec Robert Morris lui-même, avant qu’il ne disparaisse en décembre 2018. Il s’agit ainsi de la première exposition revenant sur sa production historique depuis son décès. Elle constitue l’occasion de rassembler un ensemble d’œuvres majeures rarement vues en France provenant de grandes collections internationales (Tate Modern à Londres, Art Institute of Chicago, Solomon R. Guggenheim Museum à New York…).

La tenue de cette exposition au MAMC+ s’inscrit dans la continuité des liens privilégiés entretenus par Robert Morris avec le musée, qui lui consacre une exposition personnelle dès 1974 et qui a depuis réuni un ensemble conséquent de ses œuvres abondant ses fonds d’art minimal et post-minimal parmi les plus riches en France.

Cette exposition est rendue possible grâce au soutien de la Terra Foundation for American Art.
Robert Morris, « Mirror cubes », 1965-1971
miroir et bois, chaque cube : 91,4 x 91,4 x 91,4 cm, collection Tate, Londres, © Adagp, Paris 2019