Le moins que l’on puisse dire c’est que Nicole Ferroni n’a pas le parcours classique de l’apprentie humoriste. Sa première expérience, professionnelle doit-on préciser, elle l’aura en tant qu’enseignante (dans le second degré). En effet, son père et sa mère étant eux-mêmes professeurs, c’est logiquement qu’elle se destine à ce métier inhérent à sa famille. Nicole Ferroni devient donc enseignante agrégée de sciences de la vie et de la terre (SVT pour les intimes). Mais au fil des rentrées scolaires, N. Ferroni se rend compte que sa passion pour la scène prend peu à peu le dessus. Elle commence alors par travailler à mi-temps afin de pouvoir préparer son premier one woman show, intitulé « L’œuf, la poule ou Nicole » qu’elle jouera à Marseille en 2010.

Forte de ce premier succès, l’humoriste monte donc à Paris en 2011 pour y jouer son spectacle tout en démissionnant de son métier d’enseignante, déçue par un système scolaire défaillant. N. Ferroni a l’opportunité de participer à l’émission de télévision « On ne demande qu’à en rire » présenté par Laurent Ruquier. Le show la rend célèbre et l’artiste multiplie les apparitions télés, spectacles et chacune de ses sorties est largement relayée sur le web. Devant ce franc succès, et ses partis pris, France Inter lui propose une chronique matinale, décalée et humoristique qui sera tout aussi rapidement un succès. Sa popularité explose… En janvier 2015, elle intègre l’équipe de « Si tu écoutes, j’annule tout », toujours sur France Inter, puis elle intègre l’équipe des chroniqueurs du talk-show « Je vous demande de vous arrêter » sur France 4. En avril dernier, jour du vote de la loi sur le secret des affaires au Parlement européen, elle publie une vidéo contre le projet de loi. En deux jours, la vidéo sera vue près de 7 millions de fois. On ne l’arrêtera donc plus…

Le Sou – La Talaudière – Samedi 5 novembre