Diabolus in Musica

Recueil de nouvelles rock et fantastiques

Ed. des Joyeux Pendus

Un nouveau-né dans la famille des Éditions des Joyeux Pendus vient de sortir. L’occasion pour nous de vous le présenter, ainsi que son autrice, et d’aborder avec elle, dans le cadre de la prochaine Fête du Livre, ce que représentent pour elle le livre et la lecture. 

Il paraît que vous êtes né un livre à la main ?

Façon de parler, et en même temps, du plus loin que je me souvienne, il y a toujours eu un livre dans mon champ de vision. L’apprentissage de la lecture était naturel et simple et une fois que j’avais commencé plus moyen de m’arrêter. J’ai lu de tout, tout de suite. Même le dictionnaire (sans l’apprendre par cœur !), mais je recherchais les mots « incroyables », les mots avec une sonorité différente. J’ai encore mes tout premiers livres : « L’enfant et la rivière », « Les fables de La Fontaine » offerts par ma tante lorsque j’avais 10 ans, « Diable, Dieu et autres contes de menteries » de Gripari, « Les contes ma mère L’Oye »…Ce sont des trésors pour moi.

La fête du livre approche. Que représentent le livre et la lecture pour vous ?

L’objet « livre » est quelque chose qui me réconforte tout d’abord. Je n’emploie pas le mot « trésor » à la légère. Les livres que j’aime, je les chéris vraiment. Si je les prête et qu’on ne me les rend pas, j’ai le sentiment d’avoir perdu un ami, un bout de pensée. Un livre, pour moi, c’est la liberté. La lecture m’a permis d’ouvrir ma pensée, mon esprit. La tolérance est venue avec la lecture, mais beaucoup d’autres choses aussi comme le raisonnement propre et pas façonné. Je pense avoir bien plus appris à travers mes lectures qu’à l’école ! Désolée, mais chacun son chemin ! Surtout, lire de tout (Hugo, Maupassant, Steinbeck, Tolkien, King, Nabokov, Lanzmann…) m’a aussi permis de garder foi en mon imaginaire que j’ai toujours eu foisonnant. Et de ne pas me sentir seule. J’ai d’ailleurs pensé la majorité de ma vie que nous étions tous dotés de cette faculté d’imagination. On m’a dit récemment que non !

L’écriture et la musique. Deux passions, un même langage ?

Pour moi, qu’il s’agisse de musique ou d’écriture, ou de lecture, on parle du langage des émotions. Lorsque j’écoute de la musique que j’aime, qui me touche, je vais tout de suite imaginer une histoire… Lorsque je lis, j’entends une musique, agréable ou pas, elle est là. Donc, lorsque j’écris, je mets de la musique. Et je n’ai plus qu’à laisser les sentiments arriver.

Quels sont les sujets abordés dans votre livre ?

Au départ, l’idée est venue suite à ma rencontre avec les éditions des Joyeux Pendus. Mélanger le rock à mon écriture. L’une des légendes les plus connues est bien évidemment celle du Diabolus in Musica. La jonction était simple. Ce livre, c’est le mélange parfait entre mon univers musical (bien que tout n’y soit pas encore…) et mon imaginaire. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un livre sombre ou trop fantastique. En tout cas la nouvelle centrale « Le Triton » ne l’est pas. Si on me demande s’il y a un message, un militantisme ou une part de philosophie, certainement, car je suis humaine, mais rien n’a été prémédité ! Je ne l’ai pas fait exprès et surtout il ne faut pas le lire pour ça. Il s’agit surtout, je l’espère, d’un bon moment de lecture.

Votre actualité ?

Une surprise pour Halloween par rapport à « Diabolus in Musica » ! Mais il faudra être un peu patient. L’écriture de la suite de mon premier roman « L’Observateur » et sa réédition (je croise les doigts !) et un deuxième « Diabolus in Musica ».

Un mot pour conclure ?

Il faut continuer d’inculquer l’amour de la lecture aux enfants. Mais quel que soit son âge, rien n’est jamais perdu, il faut juste trouver LE livre qui déclenchera ce plaisir. Car la lecture est avant tout un plaisir, il ne faut pas prendre tout ça trop au sérieux !