VICTORIN JONCIÈRES
Opéra en quatre actes
L’Opéra de Saint-Étienne crée l’événement, en produisant une œuvre jamais jouée depuis sa création en 1900 : Lancelot, de Victorin Joncières. Ce grand admirateur de Wagner connut un destin contrarié, et son œuvre resta longtemps dans l’oubli. Lancelot, sur un livret d’Édouard Blau et Louis Gallet, évoque les amours secrètes du chevalier de la Table ronde avec la Reine Gueunièvre, ce que le Roi Arthur finira par apprendre. La scène du pardon des amants constitue l’un des temps forts de cette œuvre. Ce drame lyrique en quatre actes et six tableaux renaît donc sur la scène stéphanoise. C’est au metteur en scène Jean-Romain Vesperini nous le disions que revient l’honneur de cette recréation. À l’énergie et au talent de ce metteur en scène tout juste quadragénaire, répond la personnalité marquante du chef d’orchestre. Ce rôle revient à Hervé Niquet : fondateur et directeur du Concert spirituel, ce chef à l’origine spécialisé dans la musique baroque confirme son talent pour l’opéra romantique. De même seront admirés les artistes d’aujourd’hui, Thomas Bettinger et Anaïk Morel, reprenant des rôles interprétés par les grandes voix du premier XXe siècle.
