Après s’être intéressés à la chute de la banque américaine Lehman Brothers, puis à l’assassinat de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, l’auteur italien Stefano Massini et le directeur de la Comédie de Saint-Étienne Arnaud Meunier, se confrontent sans doute à la plus grande problématique géopolitique du siècle dernier : le conflit israélo-palestinien à travers trois personnages symboliques, Éden Golan, la cinquantaine et professeure d’Histoire juive, Shirin Akhras, 20 ans, palestinienne, étudiante à l’Université de Gaza et Mina Wilkinson, 40 ans, militaire américain qui fait partie des troupes prêtant main-forte à l’armée israélienne dans les opérations anti-terroristes.

Ces trois femmes racontent chacune les mois qui les séparent du 29 mars 2002. Leurs récits se croisent, se mêlent, s’entrechoquent, et tendent vers ce terrible acmé, un attentat dans un bar de Tel Aviv. L‘écriture, toujours très documentée, de Stefano Massini puise dans le réel pour narrer des histoires très contemporaines, portant son attention sur les hasards et les ironies du sort qui changent le cours des événements. « Je crois en un seul dieu » nous plonge dans une actualité brûlante à travers ces trois trajectoires de femmes, trois versions d’une même réalité portées par une seule interprète, Rachida Brakni.

L’Usine – Comédie de Saint-Étienne

Du 10 au 20 janvier