Dans le débat qui irrigue, non souvent sans arrière pensée, notre actualité, il est parfois bon de rappeler certains faits. Calogero Joseph Salvatore Maurici, connu aujourd’hui sous le nom de Calogero, est né le 30 juillet 1971 près de Grenoble à Échirolles. Issu de parents siciliens (qui fuirent avant tout la misère économique autant que l’archaïsme structurel de tout un système social), Calogéro ne deviendra Français que quelques années plus tard, à 23 ans. Pourtant qui songerait à le ramener sans cesse à ses origines Siciliennes en lui évoquant les problématiques spécifiques liées à son île d’origine ?

Sorti il y a bientôt un an, « Liberté Chérie » est le septième album de Calogéro. L’artiste a pu l’enregistrer dans les mythiques studios Londonien d’Abbey Road, où en 1962, quatre jeunes musiciens encore inconnus enregistrèrent « Love me do », le premier succès d’une liste interminable. En fan absolu des Beatles, Calogero a accomplit son rêve de musicien, s’inscrire dans le pas de ses idoles. Porté par le titre « Je joue de la musique », « Liberté Chérie » a été certifié double disque de platine, seulement deux mois après sa sortie. Comme quoi, il est toujours bon d’aller jusqu’au bout de ses rêves, comme le chantait Jean-Jacques.

Zénith de Saint-Etienne – Le 26 mai à 20 h