Derrière les stéréotypes d’usage (et ils sont nombreux…), Rio de Janeiro, et le Brésil en général, peut s’avérer une destination à haut risque. Alors qu’elle traîne du côté d’Ipénama (voir « L’amour, l’argent, le vent »), Barbara Carlotti tombe tout à coup face à une bande de gamins à l’allure pas patibulaire mais presque. Ils lui déroberont notamment son précieux carnet de voyage sur lequel elle griffonnait idées, textes et dessins… Apparue sur la scène musicale Française en 2005 avec un mini-album autoproduit, « Chansons », Barbara Carlotti a grandi en région parisienne, à l’abri des chants corses chers à son père. Du côté de sa mère, c’est plutôt les grands compositeurs classiques qui sont vénérés. Du coup, Barbara s’initie presque naturellement au chant lyrique, ce qui lui confère une belle technique vocale et lui offre un timbre de voix unique.

« Chansons » attire l’intérêt des maisons de disques, et rapidement, B. Carlotti signe chez Naïve, une maison de qualité. L’album « Les Lys Brisés» qui suit en 2006 et enregistré avec la complicité de Bertrand Burgalat, un expert en la matière, reçoit le coup de cœur de l’Académie Charles Cros, puis « L’idéal », sorti en 2008, reçoit un accueil critique impressionnant. Il faut dire que l’univers de B. Carlotti emprunte beaucoup aux poètes du 19ième (Baudelaire, Rimbaud) avec des accents de Pop plus que de chanson Française. Sorti il y a tout juste un an, son troisième album place celle qui chante « Occupe-toi de moi » au plus haut de la hiérarchie musicale féminine. Précédée en première partie par la jeune Jeanne Plante, Barbara Carlotti ne manquera pas de charmer le public connaisseur des Poly’sons.

Théâtre Les Pénitents – Montbrison
Samedi 19 janvier à 20 h 30