Il fallait tout simplement laisser le temps au temps. Qu’après le temps de la formation, survient celui de la floraison des talents. Que tout le monde ici ait cru à la Biennale Internationale du Design, c’est une évidence. Il suffisait d’errer dans n’importe quel stand de la Biennale pour mesurer le succès de cette manifestation véritablement unique. En revanche, plus nombreux furent les sceptiques au sujet de la Cité du Design à proprement parler. Plus exactement sur la capacité de la Cité du Design à générer dans son sillage un incontournable mouvement pouvant déboucher à terme sur de réelles potentialités économiques ; La Cité du Design devant devenir une sorte d’accélérateur de croissance susceptible de porter dans son élan tout un pan de l’économie locale et régionale…

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En présentant, « Homework, une école Stéphanoise », la Cité du Design montre plusieurs choses. La première est la vitalité du lieu, mêlant avec intelligence futurisme et réhabilitation, qu’elle occupe depuis quelques années seulement. La Cité du Design est devenue un lieu d’exposition mais surtout un lieu de vie où se croisent entreprises, visiteurs, étudiants, chercheurs… Ensuite, à travers cette exposition, la Cité du Design met en avant une génération de designers qui ont en commun d’avoir été formé au sein de l’École d‘art et de design de Saint-Étienne, d’y avoir été diplômé (généralement entre 2007 et 2009) et surtout d’avoir ancré leur future activité créatrice sur notre territoire. Ils ont en commun de travailler pour des éditeurs ou des clients prestigieux tel que Cinna, Ligne Roset, Domeau et Perès, les Cristalleries de Saint-Louis…
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On s’apercevra enfin, grâce à cette exposition, que ces jeunes créateurs se sont également engagés sur plusieurs projets locaux comme les rénovations du Stade G. Guichard (Tourette et Goux…), de l’Office de Tourisme ou dans le cadre de projets d’entreprise avec les établissements Souvignet Design (Bonson) et Édition sous étiquette (Saint-Étienne). À travers « Homework, une école Stéphanoise », Éric Jourdan, commissaire de l’exposition et par ailleurs designer reconnu, pose un regard sensible sur la production de ces professionnels qui montrent comment le développement du design à Saint-Étienne avait su créer un terreau favorable à l’émergence d’une jeune génération de créateurs.

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