Le 19 mai dernier, CharlElie Couture publiait sur sa page Facebook une longue tribune où il confirmait sa volonté de rentrer en France. Après 15 années d’exil, l’auteur sans doute d’une des plus belles mélodies de la Pop française, « Comme un avion sans ailes », revient donc au bercail. À le lire, on comprend que l’élection récente de Donald Trump à la présidence des États-Unis n’est pas étrangère à ce retour. On comprend aussi que l’artiste qu’il est a sûrement fait le tour de son périple New-Yorkais. On comprend bien que CharlElie a beaucoup aimé la grosse pomme.

Paradoxalement, CharlElie avait quitté la France parce qu’il trouvait le milieu artistico-mondain national, celui qui distribue des millions d’euros de subventions comme Harvey Weinstein multipliait les violences faites aux femmes, avec dédain et assurance, trop engoncé dans ses propres certitudes. On lui refusait le droit, à lui le splendide musicien, d’affirmer sa capacité à s’exprimer au-delà de sa musique à travers les arts plastiques notamment. Entre nous, pas sûr que le milieu artistique New-Yorkais ait été plus enclin à reconnaître le talent de notre ami Nancéen. Mais je suis certain d’une seule chose, son dernier album « Lafayette » est magnifique. L’un des tout meilleur qu’il n’ait enregistré. Et ça, c’est une sacrée bonne nouvelle. Découvrons vite cet album sur scène grâce à ce beau festival des Oreilles en Pointe.

Le Firmament – Firminy

Vendredi 10 Novembre