Calamity Jane, Billy the Kid. Deux figures symboliques devenues mythiques du grand ouest sauvage américain. Deux personnages largement sublimés par le cinéma Hollywoodien. Une mère et un gamin, deux figures fondatrices du mythe américain. Deux méchants qui, par la force des choses, nous sont proches, sympathiques, deux hors-la-loi et desperados si humains. D’elle, on connaît les lettres à sa fille, maladroites, aimantes… Et apocryphes. De ce petit garnement terrifiant, il reste bien des documents, des rapports de polices, quelques témoignages parfois fantasmagoriques.

C’est autour de ces écrits, pour conter ces destins tragiques, qu’ont décidé de se réunir sur scène quelques grands noms de la musique d’aujourd’hui. Bertrand Belin sur une musique de Gavin Bryars chantera pour la première fois une ballade de Billy. Calamity Jane, sous les notes de Ben Jonhston, bercera le souvenir de sa fille avec la voix de Claron McFadden. Mise en scène par Jean Lacornerie, dirigée par Gérard Lecointe et jouée par les Percussions Claviers de Lyon, cette création propose un étonnant voyage sur les chemins d’une Amérique, cette Amérique dont les héros finissent dans la poussière mais vivent au-delà de l’espace et du temps.

Théâtre du Parc – Andrézieux-Bouthéon Samedi 24 mars